Vers les rives de la langue traduisante
Traduction, rhétorique et imaginaire
Cartaceo
€14,25 €15,00
Nombreuses sont les études de traductologie nous conduisant vers les rives de la langue traduisante. Après un retour théorique dans un premier chapitre sur le dix-huitième siècle, siècle de la construction textuelle du point
Nombreuses sont les études de traductologie nous conduisant vers les rives de la langue traduisante. Après un retour théorique dans un premier chapitre sur le dix-huitième siècle, siècle de la construction textuelle du point de vue par excellence, ce livre sur la modulation explore de nouveaux “hypertextes”, considérés comme autant de nouveaux territoires. Laura Frausin Guarino, la traductrice italienne de Touriste de bananes ou Les dimanches de Tahiti (1938), propose une version qui rend bien l’univers dépaysant cher à Georges Simenon. Si en élargit le champ d’étude avec trois traductions italiennes et une traduction anglaise d’un autre roman de Simenon, Mon ami Maigret, la difficulté qui se cache derrière la traduction apparemment aisée des récits de l’auteur belge est encore mieux soulignée. Dans la troisième partie de ce livre est traitée la façon dont les lecteurs italiens perçoivent l’auteur français d’«Art» (1994) et son célèbre tableau blanc. L’analyse permet de mettre en évidence certaines “figures de traduction” spécifiques et de comprendre comment traduire le langage figuratif de Reza et une poétique de l’ironie encore plus élaborée que celle de Georges Simenon.
Indice
Introduction
Chapitre I
L’approche théorique
I. Sur l’art de traduire
II. Théorie et paratexte
Chapitre II
Simenon et l’«épreuve de l’étranger»
I. Vers les rives de la langue traduisante
II. La clarification
III. Simenon et la traduction de l’ironie
Chapitre III
Traduire Yasmina Reza
I. Un tableau blanc. Variations linguistiques
II. Traduire le conflit
Conclusion
Bibliographie